Atelier Sant Johan Plou en Berry

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Biographie de Michel de Castelnau seigneur de Breuilhamenon des terres de Plou de 1575 à 1592.

         Atelier Sant Johan : Article biographique écrit par René Johannot septembre 2008.

 

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Biographie

de Michel de Castelnau Mauvissière

Seigneur de Breuilhamenon des terres

de Plou 

de 1575 à 1592

 

 

 

 

Michel de Castelnau Mauvissière (né en 1517 mort en 1592) est un Homme de Guerre et un Diplomate qui a servi les rois de France : François I, Henri II, François II, Charles IX, Henri III et Henri IV.

 

Vie privée

      Michel de Castelnau est né à Mauvissière en Touraine vers 1517. Il est le second d'une fratrie de neuf enfants. Sa famille est de souche béarnaise du comté de Bigorre (1).

Il est le fils de Jean Castelnau deuxième du nom et Jehanne Dumesnil.

Le 26 juin 1575, âgé de 58 ans, il épouse Marie Bochetel dame de Breuilhamenon fille de Jacques Bochetel et de Marie de Morogues, petite fille de Guillaume Bochetel et de Marie de Morvillier.

De cette union naissent 4 enfants :

-         Edouard Robert baron de Joinville, qui mourra tué en duel à Paris.

-         Jacques baron de Joinville puis seigneur de Breuilhamenon au décès de son père en 1592 et qui mourra en 1647

-         Catherine Marie dame de la Lande née en Angleterre pendant l'ambassade de son père et qui épousera Louis de la Rochechouart.

-         Elisabeth née elle aussi en Angleterre et qui sera tenue sur les fonds baptismaux par la reine Elisabeth d'Angleterre. Elle mourra jeune (2).

 

Enfance et adolescence

      Enfant déjà, Michel de Castelnau Mauvissière possède une prodigieuse mémoire des paroles et de l'événement que le temps qui passe n'altère d'aucune façon. C'est aussi  un orateur précis et concis. Enfin, il possède un jugement mesuré et juste. Ces aptitudes font de lui un témoin fiable et objectif de son époque.

Ces qualités remarquables, induisent ses parents à soigner son éducation et son instruction en lettres et en sciences, disciplines où il excelle.

Parallèlement a ces enseignements de l'esprit, il reçoit ceux des exercices physiques du maniement des armes et l'équitation que se doivent de maîtriser tous nobles soldats.

Ces savoirs vont être perfectionnés lors de ces nombreux voyages en Italie, à Milan, à Naples et à Rome puis à Chypre où il étudie la civilisation ottomane (3).

 

Carrière militaire

      Vers 1547, au début du règne d'Henri II de France (4), Michel de Castelnau Mauvissière fait parti d'une compagnie de chevaux légers que commande Monsieur de Brissac.

Brissac remarque vite Michel de Castelnau pour son courage et son intelligence. Il le recommande alors à François de Lorraine grand prieur de l'ordre de Malte en France qui le prend sous sa protection.

De retour en France, Michel de Castelnau est présenté à la cour par son protecteur François de Lorraine qui, en 1557, était devenu Général des Galères royales de l'Ordre.

François de Lorraine propose tout naturellement à Castelnau de prendre le commandement d'une galère, ce qu'il accepte de bon cœur, malgré le peu d'attrait qu'exerçait à cette époque la marine royale sur les gentilshommes.

Il profite de ce commandement pour rédiger quelques notes sur la modernisation de la marine de combat (5).

C'est donc à Malte, port d'attache de sa galère, le 10 août 1557, qu'il apprend la désastreuse défaite des Français par les Espagnoles qui eut lieu le 10 août 1557 lors de la bataille de Saint-Quentin (6) .

Avec les des Chevaliers qui lui sont proches, il constitue alors une petite flotte et met le cap sur l'Atlantique afin de combattre aux cotés des troupes françaises qui en décousaient contre celles de Charles-Quint.

En 1558, François de Lorraine qui mène alors les affaires en l'absence du duc de Guise son frère, confit à Castelnau la mission d'assurer la liaison entre le roi Henri II et le duc de Nevers qui se trouve à Laon avec les reste de l'armée royale de France. Cette mission de renseignements, parvient ainsi à neutraliser les effets du succès militaire espagnole.

Lorsque l'année suivante, en 1559, s'ouvrent la négociation des deux traités de Cateau-Cambrésis (7), Michel de Castelnau  accompagne les négociateurs et assure la liaison entre les plénipotentiaires et le roi Henri II afin de prendre ses ordres.

 

Carrière diplomatique

      A la demande du roi, Michel de Castelnau Mauvissière quitte le métier des armes pour devenir Ambassadeur et Diplomate. Il est envoyé d'abords en Ecosse auprès de la reine Marie de Guise, mère de Marie Stuart. Puis il rejoint l'Angleterre pour une ambassade auprès de la jeune reine Elisabeth 1re d'Angleterre (8) dont il sut se faire écouter et apprécier au point de devenir son ami. Ainsi il obtient d'elle le renoncement à la capitulation de Calais.

Alors qu'il se trouve en ambassade en Allemagne auprès de plusieurs princes pour en faire des alliers, il apprend la mort du roi Henri II de France le 10 juillet1559, des suites d'une grave blessure au visage lors d'un tournoi qui eut lieu à Paris près de l'actuelle place des Vosges en l'honneur du mariage de sa fille Elisabeth avec Philippe II d'Espagne (9).  

Délaissant la poursuite de sa mission aux Pays Bas, il rentre précipitamment en France ou les de Guises - qui contrôle le jeune nouveau roi François II de France - lui renouvellent leurs confiances et lui confient une mission auprès d'Emmanuel Philibert duc de Savoie qui passait pour être le meilleur soldat de l'époque. Après cela, il fut envoyé à Rome ou il aida à l'élection du Pape Pie IV.

De retour en France, les de Guise - qui envisageait une guerre contre la reine Elisabeth d'Angleterre - envoyèrent Castelnau à Malte afin de faire passer les galères royales de la Méditerranée en Atlantique. Après un pénible voyage, lorsqu'il arrive à Nantes avec la flotte, il apprend que les de Guise ont renoncer à leur projet de guerre.

C'est dans cette même ville de Nantes qu'il apprend l'existence d'une conjuration qui sera appelée conjuration d'Amboise. Elle est formée par des gentilshommes protestants dans le but d'enlever le jeune roi François II afin de le soustraire ainsi à l'influence des de Guise.

Castelnau est alors charger de suivre l'évolution de cette secrète rébellion contre la royauté. Avec les renseignements qu'il fournit aux Guise, Castelnau fait échouer cette conjuration huguenote. Elle est impitoyablement réprimée par l'écartèlement de Godefroi  de la Renaudie et l'exécution par pendaisons aux balcons du château d'Amboise ou noyades dans la Loire. Cette répression coûta la vie à de près de 1300 personnes (10).

Pour tous ces services Michel de Castelnau Mauvissière obtient le titre de gouverneur de Saint Dizier.

Le roi François II meurt le 5 décembre 1560 et son épouse Marie Stuart (11) doit renoncer au titre de reine de France pour retrouver celui de reine d'Ecosse. C'est Michel de Castelnau qui, en 1561,  est chargé par Catherine de Médicis (12)   de l'accompagne lors de son voyage de retour vers l'Ecosse et de rester près d'elle comme ambassadeur de France et conseiller. Cette mission l'amena souvent à jouer l'intermédiaire entre Marie Stuart la catholique et Elisabeth d'Angleterre la protestante.

Après son ambassade à la cour d'Ecosse, il est envoyé à celle d'Angleterre où il y reste près d'un an.

 

Lors de la première guerre de religion de 1562 0 1563

 

     Ce sont les premiers troubles de 1562, prémices aux guerres de religion, entre catholiques et huguenots qui le poussent à envisager son retour en France.

Fait prisonnier par les huguenots que soutient l'Angleterre et qui demandent rançon, Michel de Castelnau est racheté par le roi Charles IX de France lui-même (13).

La première guerre éclate lorsque les protestants français livre le Havre aux Anglais.

Michel de Castelnau est alors chargé de rassembler les forces catholiques de Bretagne et de marcher sur le Havre.

Ceci fait, sur la route, Castelnau est attaqué par le baron de la Colombière. Il est fait prisonnier et conduit au Havre ou sa notoriété auprès des gentilshommes anglais lui permet de jouir d'une certaine liberté dans les murs de la ville. Il va alors mettre à profit ses facultés d'observation des lieux, d'écoute des indiscrétions des soldats anglais en les mémorisant fidèlement en vue de les utiliser plus tard au profit de son roi.

Echangé, Castelnau rejoint l'armée catholique où il prend part au siège de Rouen, puis à la bataille de Dreux.

Le duc Henri de Guise lui ayant confié le commandement d'un corps de lansquenets, il se faisant passer  avec ses hommes pour l'avant garde de l'armée catholique. La mystification fonctionne et  il se fait ouvrir sans coup de feu les portes de la ville de Tancarville dont les magasins sont gorgés de vivres et de munitions.

Les renseignements militaires et politiques qu'il avait mémorisés lors de sa captivité au Havre, ajouté à la mise à disposition des vivres et armements gagnés à Tancarville ne furent pas étrangers à la reprise du port du Havre.

L'assassinat du duc de Guise à Saint Mesmin près d'Orléans, précipita la signature du traité de paix d'Amboise le 19 mars 1563 (14).

 

Lors de la période paix de 1563 à 1567

      Après ces glorieux faits d'armes, Michel de Castelnau reprend son bâton de diplomate et part une nouvelle fois pour l'Angleterre chargé par Catherine de Médicis de demander la main de la reine Elisabeth qui est âgée de trente ans, pour le jeune roi de France Charles IX qui lui n'a que quatorze ans.

Castelnau sait que cette demande est irréaliste, mais il sait aussi qu'Elisabeth d'Angleterre en sera très flattée et que, de par cette considération, il lui sera plus facile de négocier avec  la reine un rapprochement entre l'Angleterre et l'Ecosse.

Il échoue dans cette mission de rapprochement mais il parvient à atténuer les tensions et à retarder ainsi, les confrontations belliqueuses entre les deux royaumes.

 

Lors de la deuxième guerre de religion de 1567 à1568

     Les agitations que causent les affrontements entre protestants et catholiques le font revenir en France. De nouveau, la guerre se profil à l'horizon. Michel de Castelnau Mauvissière est alors  envoyer en Allemagne et aux Pays-Bas pour y recruter des mercenaires lansquenets et cavaliers (reîtres), puis à Bruxelles pour connaître les intentions du nouveau gouverneur à porter secours à la France dans le cas où de guerre civile se raviverait.

C'est lors de cette ambassade, en août 1567, qu'il découvre un complot qui projette d'enlever du roi Charles et de sa mère Catherine par les protestants du prince de Condé.

Castelnau alerte la cour de France faisant ainsi - malgré les réticences ministérielles -  échouer le 28 septembre 1567 cette conspiration. Ce complot est connu sous le nom de « surprise de Meaux » (15)   et sa répression nîmoise sous celui des «Michelade ».

C'est à cette même date et de par cet événement, qu'éclate la deuxième guerre de religion. Catherine de Médicis envoie alors à Michel de Castelnau à Bruxelles avec la mission d'obtenir des troupes de secours. Il revient en France avec deux milles cavaliers flamands qui traînèrent les pieds pour ne pas être engagée à la bataille de Saint Denis le 10 novembre 1657 (16).  

Peu de temps après, Michel de Castelnau est envoyé par la reine mère Catherine auprès de Jeanne d'Albret pour négocier du mariage de sa fille Marguerite de France sœur du roi, connue aussi sous de nom de « reine Margot » avec Henri prince de Navarre (17).

Devant la menace pour les catholiques, de l'avancée de l'armée du duc Casimir, Castelnau part en Allemagne pour revenir avec une troupe de secours de six milles cavaliers qui eux aussi arriveront après la signature de la paix de Longjumeau le 22 mars 1568 (18) qui met fin à cette deuxième guerre de religion.

 

Lors de la troisième guerre de religion de 1568 à 1570

      En juillet de la même année la guerre sévit pour la troisième fois et comme toujours, Michel de Castelnau en est, et c'est lui qui annonce au roi le succès de son frère le duc d'Anjou sur les troupes protestantes lors de la batailles de Jarnac le 13 mars 1569, avant de retourner en découdre à  la bataille de Moncontour le 30 octobre 1569. Ce conflit s'achève le 8 août 1570 par l'édit de Saint Germain (19).

 

Lors de la quatrième guerre de religion de 1572 à 1573

      Michel de Castelnau Mauvissière se trouve en ambassade à Londres pour proposer à la reine Elizabeth un mariage avec le duc d'Anjou frère du roi, lorsque le massacre de la Saint Barthélemy  dans la nuit du 23 au 24 août 1572 déclanche la quatrième guerre de religion (20).

Il rentre à Paris et informe la reine Catherine de Médicis du grand courroux  et de l'indignation que ce massacre a provoqué chez la reine d'Angleterre avec le danger de voir une implication directe des troupes anglaises dans la guerre civile qui déchire le royaume de France.

La reine Catherine connaît l'estime voire l'amitié que porte la reine d'Angleterre à Michel de Castelnau, elle le renvoi donc à Londres avec la mission d'apaiser Elisabeth. Il y parvient en jouant encore de flatterie en demandant à la reine d'être marraine de la première fille de Charles IX qui fut nommée Marie Elisabeth.

Par contre, il échoue dans sa demande de libération de la reine d'Ecosse Marie Stuart qui, depuis quatre ans est enfermée dans une geôle anglaise

En 1573, Catherine de Médicis demande à Michel de Castelnau d'accompagner son fils le duc d'Anjou en Pologne où il doit en occuper le trône (21). Durant une partie du voyage, le duc d'Anjou (futur Henri III de France) arrive à convaincre Castelnau de retourner en France et de servir sa cause en étant ses yeux et ses oreilles à la cour de France.

 

Lors de la cinquième guerre de religion de 1574 à 1576

      Lorsque Charles IX meurt le 30 mai 1574, c'est Michel de Castelnau sur les ordres de Catherine de Médicis, qui recrute six milles cavaliers afin de protéger la légitimité du duc d'Anjou au trône de France.

L'avènement du roi catholique Henri III de France, le 13 février 1575 cause une forte agitation chez les protestants et à la cour d'Angleterre (22).

Michel de Castelnau Mauvissière épouse le 26 juin 1575 Marie Bochetel dame de Breuilhamenon des terres de Plou fille de Jacques Bochetel et de Marie de Morvillier

Cette même année, le roi Henri III, qui en connaît les qualités, nomme Michel de Castelnau Ambassadeur permanant de la France auprès de la reine Elisabeth d'Angleterre.

 

Lors des sixième et septième guerres de religion de 1576 à 1580

      Michel de Castelnau occupera le poste d'Ambassadeur de France auprès d'Elisabeth d'Angleterre pendant dix ans, jusqu'en 1585. Ses talents et la confiance que lui accordait la reine Elisabeth permirent de déjouer toutes les intrigues que pouvaient élaborer les protestants français lors des sixièmes et septièmes guerres de religion soit de 1576 à1580. Son désespoir fut celui de ne pas avoir pu influer sur le sort tragique que cette même reine d'Angleterre destinait à Marie Stuart reine d'Ecosse (elle fut exécuté le 8 février 1587).

Michel de Castelnau Mauvissière revient en France en 1785 alors qu'éclatait la huitième guerre de religion. Il est presque ruiné, ses traitements et frais ne lui ont été que sporadiquement versés et sa subsistance ne dépend bien souvent que de ses avoirs personnels.

 

Lors de la Huitième guerre de religion de 1575 à 1598

      A son retour en France,Michel de Castelnau prend alors le parti du roi Henri III ,contre la Ligues, se mettant à dos la maison des de Guise ses anciens protecteurs.

Ces derniers lui retirent sa charge de gouverneur de Saint Dizier et les revenus des terres qui lui sont attachées. Sa seigneurie de Beaumont le Roger est ravagée et pillée par les ligueurs, seul lui reste son domaine de Joinville.

Henri III est assassiné par Jacques Clément le 2 août 1589, mais avant de mourir, il désigne comme son successeur son beau-frère et cousin Henri de Navarre.  Michel de Castelnau est appelé auprès du nouveau roi Henri IV de France (23)  qui le tient en grande considération. Le roi lui confie alors une succession de missions importantes et souvent périlleuses, en lui faisant la promesse de lui restituer ses titres et biens perdu dès que la Ligue aura été soumise (24).

Le roi lui permet, en 1592, de se retirer de la diplomatie et de son service afin d'aller vivre en son château et sur ses terres de Joinville. Sa seigneurie de Breuilhamenon des terres de Plou venant de son épouse Marie étant tenue par son fils Jacques.

Il meurt sur ses terres de Joinville le 27 octobre 1592 à l'âge de 75 ans.

Il fut enterré dans l'église de « Pringy » qui garde encore son épitaphe :

« cy gist et repose le corps de haut et puissant messire Michel de Castelnau, seigneur de Mauvissière, de Joinville, de Concressant et Dieuvre le Chastel, par engagement comte de Beaumont le Roger, Chevalier de l'Ordre du Roi, Conseiller en son conseil d'Etat et Privé, Capitaine de cinquante hommes d'armes et ses ordonnances, Gouverneur de la ville et du Château de Saint Dizier, Ambassadeur pour sa majesté en Angleterre. Lequel après avoir dignement servi les Roys Henri et François II, Charles IX, Henri III en plus grandes et honorables charges tant dedans que dehors le Royaume, décéda en sa maison de Joinville à l'âge de LXXV ans le 27 octobre 1592. Ayant ordonné avant sa mort que son corps fut inhumé en ce lieu et chapelle de Notre Dame de Pringy où il s'est fait plusieurs miracles. Passant, priez Dieu pour le repos de son âme. »

 

Conclusions

      Michel de Castelnau était un homme qui a servit six rois de France, de 1547 à 1592.

Il a influé bon nombre de situations importantes de l'histoire de la France de celles d'Angleterre et d'Ecosse.

Jamais son nom apparaît en pleine lumière dans les événements relatés sur cette période. C'était donc un homme qui permettait aux princes et aux rois de s'attribuer des succès politiques qui ne pouvaient que les grandir.

Ses mémoires, qu'il destinait à son fils Jacques de Castelnau seigneur de Breuilhamenon des terres de Plou, relatent les faits les plus importants de cette époque troublée des guerres de religion. Les récits contenus dans ses mémoires sont précis et modéré et rendent compte de façon objective d'événements vécus de l'intérieur à l'ombre des grands.

En voici la conclusion  qu'il adresse à son fils :

« Tu pourras juger, mon fils, et ceux qui liront ces mémoires, s'ils étaient un jour mis en lumière, à qui il a tenu si l'Edit de la paix (en 1563) tant d'une part que de l'autre a été mal observé et connaîtras par ce qui en est depuis advenu que le glaive spirituel, qui est le bon exemple des gens d'Eglise, la charité, la prédication et d'autres bonnes œuvres, est plus nécessaire pour retrancher les hérésies et ramener au bon chemin ceux qui en sont dévoyés, que celui qui répand le sang de son prochain ; principalement lorsque le mal est monté à un tel excès, que plus on pense le guérir par les remèdes violents, c'est alors qu'on l'irrite davantage. »

 

Œuvres écrites par Michel de Castelnau

     « Mémoires de messire de Michel de Castelnau, seigneur de Mauvissière et de Concressaut, baron de Joinville, Comte de Beaumont le Roger, Chevalier de l'ordre du Roy, Conseiller en ses conseils, capitaine de cinquante hommes d'armes et de ses ordonnances, gouverneur de la ville de Saint Dizier, et ambassadeur de sa Majesté en Angleterre ». Parus pour la première fois en 1621 un volume in quarto Paris Chapelet. Edités par son fils Jacques de Castelnau de Bochetel seigneur de Breuilhamenon des terres de Plou,  en 1659. La dernière édition sous le titre « Mémoires de messire Michel de Castelnau, seigneur de Mauvissière et de Concressaut, baron de Joinville, comte de Beaumont le Roger, Chevalier de l'ordre du Roy. 1520 – 1592. Editions Foucault, Paris, 1823, 504 pages.

 

 

Notes de Références

 

 

(1) Livre de la paroisse de Neuvy.

 

(2) François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier : Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leur armes, & l'état des grandes terres du royaume ...: On a joint à ce dictionnaire le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une ... Edité et publié par La veuve Duchesne, 1772

 

(3) Michel de Castelnau Mauvissière :  Notice sur Castelnau et sur ses mémoires. Editions Foucault, Paris, 1823, 504 pages, p. 3-4.

 

(4) Georges Bordonove :  Henri II : roi gentilhomme . Edition Pygmalion – Gerard Watelet. Paris 1987. 291 pages.

 

(5) Michel de Castelnau Mauvissière : Notice sur Castelnau et sur ses mémoires. Editions Foucault, Paris, 1823, 504 pages, pages 4, 5 et 6.

 

(6) Henri Stein. Français :  la bataille de Saint Quentin et les prisonniers français . Editions Poette. Paris 1889.

 

(7) Alphonse Ruble :  Le traité de Cateau-Cambrésis 2 et 3 avril 1559 : (2 et 3 avril 1559).  Edition Champion-Honoré. Paris 1989.

 

(8) Jacques Chastenet :  Elisabeth 1re . Editions Fayard Paris 1953.

 

(9) De Orestes Ferrera, Francis de Miomande, André Daniel Toledano :  Philippe II . Edition Albin Michel. Paris, 1961, 447 pages.

 

(10) Lucien Romier :  La conjuration d'Amboise, l'aurore sanglante de la liberté de conscience, le règne et la mort de François II . Editions Perrin, Paris, 1923, 290 pages.

 

(11) Jean Claude Pascal : La Reine Maudite . Editions Le Rochet. Paris 1988. 992 pages.

 

(12) Jacques Thomas de Castelnau. Jacques Castelnau. :  Catherine de Médicis (1519-1589)..[1519-1589] . Editions Hachette. Paris 1954. 223 pages.

 

(13) Michel Simonin :  Charles IX . Editions Fayard. Paris. 1995. 510 pages.

 

(14) Nicolas Leroux. Français : La faveur de roi mignons et courtisans au temps des derniers Valois [vers 1547- vers 1589] Epoques : Mignons et courtisans au temps des derniers Valois . Edition Champ vallon. Paris 2001. 805 pages.

 

(15) Etienne Vitelli, Anne Lombard Jourdan, Marc Henri Smith, André Thevet :  Commentaires sur le guerre civile de France/ de la surprise de Meaux à la bataille de Saint Denis . Editions Ecole des chartes. Paris 2005. 142 pages.

 

(16) Etienne Vitelli, Anne Lombard Jourdan, Marc Henri Smith, André Thevet :  Commentaires sur le guerre civile de France/ de la surprise de Meaux à la bataille de Saint Denis . Editions Ecole des chartes. Paris 2005. 142 pages

.

(17) Janine Garrisson : Marguerite de Valois. Editions Fayard. Paris. 1994. 373 pages.

 

(18) Auguste Bailly :  La réforme en France jusqu'à l'Edit de Nantes. Paris 1960. 552 pages.

 

(19) André Stegman :  Edits des guerres de religions : Textes présentés et commentés . Editions J Vrin. Paris 1979. 266 pages.

 

(20) Philippe Erlanger. Français : Le massacre de la Saint Barthélemy, 24 août 1579 :24 août 1579 . Editions Gallimard. Paris 1960. 322 pages.

 

(21) Pierre Champion. Français :  Henri III, roi de Pologne . Editions Bernard Grasset. Paris 1943. 314 pages.

 

(22)Philippe Erlanger :  Henri III . Editions Gallimard. Paris 1948. 314 pages.

 

(23) Jean Pierre Babelon : Henri IV. Editions Fayard. Paris 1982. 1103 pages.

 

(24) Jean Marie Constant : La Ligue. Editions Fayard. Paris 1996. 520 pages. 

 

 

 

 

Bibliographie

 

*« Notice sur Castelnau et sur ses mémoires ». Editions Foucault, Paris, 1823, 504 pages, pages 3-4.

 

*Georges Bordonove : « Henri II : roi gentilhomme ». Edition Pygmalion – Gerard Watelet. Paris 1987. 291 pages.

 

*Henri Stein : « la bataille de Saint Quentin et les prisonniers français ». Editions Poette. Paris 1889.

 

*Alphonse Ruble : « Le traité de Cateau-Cambrésis 2 et 3 avril 1559 : (2 et 3 avril 1559) ». Edition Champion Honoré. Paris 1989.

 

*Jacques Chastenet : « Elisabeth 1re ». Editions Fayard Paris 1953.

 

*De Orestes Ferrera, Francis de Miomande, André Daniel Toledano : « Philippe II ». Edition Albin Michel. Paris, 1961, 447 pages.

 

*Lucien Romier : « La conjuration d'Amboise, l'aurore sanglante de la liberté de conscience, le règne et la mort de François II ». Editions Perrin, Paris, 1923, 290 pages.

 

*Jean Claude Pascal : « La Reine Maudite ». Editions Le Rochet. Paris 1988.

 

*Jacques Thomas de Castelnau. Jacques Castelnau : « Catherine de Médicis (1519-1589).[1519-1589] ». Editions Hachette. Paris 1954. 223 pages.

 

*Michel Simonin : « Charles IX ». Editions Fayard. Paris. 1995. 510 pages.

 

*Nicolas Leroux : « La faveur de roi mignons et courtisans au temps des derniers Valois [vers 1547- vers 1589] Epoques : Mignons et courtisans au temps des derniers Valois ». Edition Champ vallon. Paris 2001. 805 pages.

 



15/04/2010
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